Cinémomètre : l’ingrédient secret du radar pour mesurer la vitesse

Le cinémomètre, vous n’en avez peut-être jamais entendu parler, mais c’est lui qui fait tout le boulot derrière ces radars que vous redoutez. À chaque excès de vitesse, il enregistre les chiffres, implacable et précis, et transforme une accélération de trop en contravention salée ou en retrait de points.

Pour les conducteurs qui tiennent à leur permis de conduire et veulent éviter une perte de points ou une amende, comprendre ce petit appareil discret peut être un atout. Car au-delà de la peur du flash, il y a tout un mécanisme sophistiqué derrière les radars fixes ou mobiles, et c’est justement ce que le cinémomètre orchestre à la perfection.

Alors, qu’est-ce qui rend cet outil si indispensable pour faire respecter les limitations de vitesse ? Et comment peut-il influer sur votre avenir au volant ?

Qu’est-ce qu’un cinémomètre ?

Un cinémomètre, c’est un peu comme le cerveau d’un radar. Cet appareil hyper précis mesure la vitesse instantanée d’un véhicule. On pourrait croire que c’est la même chose qu’un radar, mais pas tout à fait.

Le radar, c’est le boîtier visible au bord de la route, tandis que le cinémomètre, lui, est le composant qui fait tous les calculs. En gros, sans cinémomètre, le radar ne pourrait pas fonctionner. Et c’est grâce à cet outil que les forces de l’ordre peuvent vérifier si un conducteur est en règle ou s’il joue un peu trop avec la pédale d’accélérateur.

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Comment ça fonctionne ?

Pour mesurer la vitesse, le cinémomètre s’appuie sur l’effet Doppler, une technique bien connue dans le domaine des ondes.

Comment ça marche ?
Il envoie une onde, qu’elle soit électromagnétique (comme dans les radars fixes) ou lumineuse (dans les modèles au laser). Lorsque cette onde entre en contact avec un véhicule en mouvement, elle revient avec des données précieuses. 

En analysant la fréquence de l’onde reçue, l’appareil calcule la vitesse du véhicule avec une précision redoutable. Prenons par exemple un radar laser LTI 20/20, souvent utilisé dans les contrôles mobiles : grâce à son cinémomètre intégré, il peut identifier une voiture en excès de vitesse à plusieurs centaines de mètres. C’est du sérieux !

Les différents types de cinémomètres

Il existe plusieurs modèles adaptés à différentes situations. Le choix dépend souvent du lieu et du type de surveillance souhaitée :

– cinémomètres Doppler : ce sont les plus courants. Ils mesurent la vitesse à l’aide d’ondes électromagnétiques, comme celles utilisées par les radars fixes que l’on croise au bord des routes ou sur les autoroutes,

– cinémomètres LIDAR : ces modèles fonctionnent au laser, avec une précision impressionnante. Ils sont souvent utilisés pour les radars mobiles ou dans les zones sensibles, comme les chantiers.
Les cinémomètres LIDAR, comme le ProLaser 4, utilisent un faisceau laser pour détecter la vitesse avec une grande précision, même à longue distance. Ils sont particulièrement efficaces pour les contrôles mobiles, notamment dans les zones urbaines ou aux abords des chantiers, où une surveillance ciblée est essentielle, 

– cinémomètres tronçon : ici, pas de laser ni d’ondes. Ces appareils calculent la vitesse moyenne d’un véhicule entre deux points, parfaits pour les zones où une régulation sur la durée est nécessaire, comme dans les tunnels.
Pour les cinémomètres tronçon, certaines marques comme Britax proposent des solutions fixes fiables, capables de mesurer la vitesse moyenne sur une portion de route, même dans des conditions météo défavorables.

À quoi sert un cinémomètre ?

Le cinémomètre est un outil indispensable pour :

– Vérifier le respect des limitations de vitesse : Sur autoroute, en ville ou dans les zones à risque, comme les abords des écoles, cet appareil assure un suivi rigoureux,

– Détecter les excès de vitesse : Que ce soit un conducteur distrait ou un amateur de vitesse, personne n’échappe à la précision de ces appareils,

– Fournir des preuves légales : Les données enregistrées par un cinémomètre sont irréfutables. Elles servent de base pour verbaliser un conducteur en excès de vitesse. Par exemple, le radar Mesta Fusion 2 utilise un cinémomètre intégré capable de surveiller plusieurs voies en même temps, une véritable prouesse technologique.

Un parallèle simple : le cinémomètre est au radar ce qu’une montre de haute précision est au chronomètre d’une compétition. Il mesure, il ne juge pas, mais ses données font foi.

Par exemple, imaginons une zone de chantier où la vitesse est limitée à 70 km/h. Un cinémomètre LIDAR, installé sur un radar mobile, détecte un véhicule roulant à 95 km/h. En quelques secondes, les données sont enregistrées, et le conducteur est verbalisé. Ce type de contrôle est particulièrement efficace pour protéger les ouvriers travaillant sur place.