Les radars automatiques, véritables gardiens de nos routes, sont devenus le cauchemar de nombreux conducteurs. Une vitesse légèrement excessive, un flash, et voilà des points de permis qui s’envolent, accompagnés d’une amende qui pèse sur le portefeuille.

Mais que sait-on vraiment de ces dispositifs omniprésents ? Leur fonctionnement, leur emplacement, ou encore leurs marges de tolérance restent souvent flous, alors qu’ils jouent un rôle clé dans la sécurité routière… et dans votre vie de conducteur. Si vous redoutez la perte de points ou la suspension de votre permis, comprendre comment ces radars fonctionnent peut vous éviter bien des ennuis.

Radar fixe et mobile de type « Hibou »

Les radars fixes et mobiles aussi appelés « Hibou », comme les modèles MESTA 210 C et D et MESTA 2000 , sont des dispositifs incontournables pour le contrôle de la vitesse sur les routes françaises.
Leur technologie repose sur l’effet Doppler, un principe permettant de mesurer la vitesse d’un véhicule en analysant la fréquence des ondes électromagnétiques réfléchies.

Ces radars, polyvalents et redoutables, peuvent être installés de manière fixe dans des cabines ou utilisés comme dispositifs mobiles sur trépieds ou dans des véhicules à l’arrêt.

Leur mission principale est de détecter les excès de vitesse. Lorsqu’un véhicule dépasse la limite autorisée, le radar prend une photo et capture une preuve irréfutable de l’infraction.
Ce cliché, c’est-à-dire la photo prise sur le moment, est accompagné de données essentielles comme la vitesse mesurée, la date, l’heure et l’emplacement exact.
Le tout est ensuite transmis à l’ANTAI, le
Centre National de Traitement des Infractions, qui vérifie les informations et émet une contravention.

Le fonctionnement du radar MESTA 210 C et D et MESTA 2000 repose sur l’émission d’une onde électromagnétique en direction de la route. Lorsqu’un véhicule entre dans leur champ d’action, une partie de cette onde est réfléchie. Le radar compare alors la fréquence de l’onde émise à celle de l’onde réfléchie. Cette différence, appelée fréquence Doppler, permet de calculer la vitesse du véhicule avec précision. Ces modèles sont capables de :  

– mesurer des vitesses sur une étendue allant de 25 à 250 km/h, couvrant ainsi aussi bien les zones urbaines que les grands axes routiers,

– sens de mesurage des véhicules : aussi bien les véhicules en rapprochement qu’en éloignement, ce qui élargit leur efficacité,

angle de 25° par rapport à la trajectoire des véhicules, un placement stratégique qui optimise la capture des données. 

En matière de traitement des infractions, le processus est entièrement automatisé. Une fois qu’une infraction est détectée, le radar capture une photo, souvent prise de l’arrière du véhicule pour assurer une parfaite lisibilité de la plaque d’immatriculation. Les données collectées sont ensuite chiffrées et transmises pour analyse et traitement rapide. Cette rigueur limite les erreurs et garantit une gestion efficace des contraventions.

Ce radar est l’un des plus utilisés en France. On le trouve dans la plupart des cabines fixes, mais il peut aussi être installé sur un trépied ou à l’arrière d’un véhicule à l’arrêt.

Radar embarqué dits « mobile-mobile »

Autre type de radars, à la fois mobiles et discrets, les radars embarqués dits « mobile-mobile« . Ces appareils de contrôle de la vitesse sont installés directement dans des véhicules.
Leur particularité ? Ils peuvent fonctionner en mouvement, ce qui les rend particulièrement efficaces pour surprendre les automobilistes. 

L’expression « radar mobile-mobile » désigne un type spécifique de radar utilisé par les forces de l’ordre pour surveiller la vitesse des véhicules. Il s’agit d’un radar embarqué dans un véhicule en mouvement, capable de contrôler les autres véhicules tout en roulant.

Explication du double « mobile » 

– premier « mobile » signifie que le radar n’est pas fixe, contrairement aux radars automatiques installés sur le bord des routes.
– second « mobile » signifie que le véhicule dans lequel le radar est installé roule, contrairement aux radars mobiles classiques qui doivent être à l’arrêt pour fonctionner. 

Placés dans des voitures banalisées, pour se fondre dans le traffic. Ils passent presque inaperçus et permettent de contrôler la vitesse de manière discrète et dynamique.
Ces véhicules sont équipés du radar GATSO MILLIA, capable de mesurer la vitesse des véhicules en mouvement ou à l’arrêt.

Leur but : détecter les excès de vitesse. Oui, ils verbalissent et ne laissent aucune chance aux contrevenants. Dès qu’un véhicule dépasse la limite autorisée, une infraction est enregistrée. 

En plus de mesurer la vitesse, ils prennent une photo pour constituer une preuve irréfutable

Parmi les données collectées 

– la vitesse relevée,
– la plaque d’immatriculation,
– la date et l’heure,
– la localisation.

Le fonctionnement est simple, mais redoutablement précis. Le radar embarqué utilise un système de détection basé sur l’effet Doppler. En mode mouvement, il mesure la différence de vitesse entre le véhicule porteur (où le radar est installé) et la cible. 

Pour que l’infraction soit validée, il faut une différence d’au moins 20 km/h entre les deux véhicules. L’appareil peut aussi fonctionner en mode stationnaire, lorsque la voiture est arrêtée.

Où sont installés ces radars ? 

Côté installation, ces radars sont montés à l’intérieur du véhicule, souvent derrière le pare-brise ou dans une position stratégique. Cette discrétion est leur grande force, car ils ne sont pas visibles de l’extérieur. 

– leur plage de mesure s’étend de 30 à 300 km/h, couvrant aussi bien les routes urbaines que les autoroutes
– sens de mesurage : dans les deux sens de circulation, que le véhicule soit en rapprochement ou en éloignement,
– l’angle de mesure, soigneusement calibré, garantit une détection fiable.

En cas d’infraction, les preuves collectées sont automatiquement chiffrées et envoyées à l’ANTAI avec les photos le plus souvent prises par l’arrière ainsi qu’avec les données de vitesse.

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Radar discriminant

Ce radar routier n’est pas là uniquement pour faire joli au bord des routes : Il verbalise bel et bien les infractions.
Par exemple, si un poids lourd roule au-delà de la limite autorisée pour son gabarit, le radar détecte l’infraction et enregistre la preuve. Même chose pour une voiture qui dépasse la limite réglementaire sur un tronçon contrôlé.

Un radar qui sait faire la différence entre les véhicules

Le radar discriminant ne se contente pas de contrôler la vitesse. Il reconnaît s’il s’agit d’une voiture, d’un poids lourd, d’un utilitaire ou d’un deux-roues, et applique les limites de vitesse spécifiques à chaque catégorie. 
Ces appareils perfectionnés sont de marque GATSO MILLIA pour la plupart. D’autres modèles comme le MESTA FUSION de PARIFEX ou le JENOPTIK TRAFFISTAR sont également répandus.

Comment fonctionne la détection de vitesse ?

Il utilise un faisceau radar Doppler pour mesurer la vitesse instantanée des véhicules en mouvement. Ce faisceau envoie une onde électromagnétique qui rebondit sur le véhicule et revient au capteur. En analysant la fréquence de retour, l’appareil calcule la vitesse avec une grande précision. Grâce à une caméra haute résolution, il capture une image du véhicule au moment de l’infraction, avec une indication de sa catégorie.

L’installation de ces radars de contrôle se fait principalement sur des autoroutes, des routes nationales et des voies rapides où les écarts de vitesse réglementaire entre les catégories de véhicules sont fréquents. Ces dispositifs peuvent être fixes, installés sur un mât, ou mobiles, embarqués dans des voitures-radars banalisées.

Une fois l’infraction enregistrée, la preuve est envoyée aux autorités compétentes. Un algorithme analyse les données pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur avant l’envoi de la contravention au propriétaire du véhicule. Les images et mesures sont conservées pendant une durée réglementaire avant d’être archivées ou supprimées.

Grâce à ce système, le contrôle radar devient plus précis et plus juste. 

Radar double face

Son rôle reste le même : contrôler la vitesse et sanctionner les excès. Il est capable de verbaliser immédiatement les contrevenants. Grâce à ses deux angles de prise de vue, ce modèle dispose de deux caméras, une à l’avant et une à l’arrière. Il prend donc deux clichés du véhicule en infraction, ce qui permet d’identifier clairement le conducteur et d’éviter les contestations. Plus de doutes sur le responsable d’un excès de vitesse, surtout si le véhicule appartient à une entreprise ou est utilisé en covoiturage, et ce, même avec des véhicules en file indienne.

Un radar qui voit des deux côtés

Le radar double face ne laisse rien passer. Contrairement aux modèles classiques, il est équipé de deux caméras haute définition, une à l’avant et une à l’arrière. Il peut ainsi capturer les véhicules dans les deux sens de circulation et identifier plus précisément les conducteurs en cas d’infraction.

Une technologie plus précise et plus efficace

Ce radar routier utilise un faisceau radar Doppler pour mesurer la vitesse instantanée des véhicules en approche et en éloignement. Il scanne plusieurs voies simultanément et distingue les voitures, poids lourds, deux-roues et véhicules utilitaires. Chaque catégorie est contrôlée en fonction de sa limite de vitesse spécifique.

Où est-il installé ? 

L’installation se fait sur des mâts fixes en bord de route ou sur des portiques au-dessus des voies rapides. Certains modèles sont même déployés dans des radars mobiles, installés temporairement pour sécuriser des zones à risque.

L’appareil fonctionne de jour comme de nuit, par tous les temps. Son flash infrarouge est invisible, évitant ainsi les coups de frein brusques. Les clichés pris sont nets, même en conditions difficiles, grâce à un traitement d’image avancé.

Traitement des infractions et marques utilisées

Une fois la preuve enregistrée, les données sont envoyées aux autorités compétentes. Un algorithme vérifie les informations : date, heure, lieu, vitesse relevée, limite autorisée et identité du véhicule. Si tout est correct, la contravention est expédiée au titulaire du certificat d’immatriculation.

Plusieurs fabricants se partagent le marché des radars double face. Parmi eux, on retrouve le GATSO T-series souvent utilisé pour ce type de surveillance, ainsi que le MESTA FUSION 2, capable de contrôler jusqu’à huit véhicules simultanément

Ces appareils sont déployés progressivement sur l’ensemble du territoire, renforçant la capacité de contrôle des forces de l’ordre.

Avec ces nouvelles générations de radars fixes, les excès de vitesse sont repérés avec une précision ultra précise. Les conducteurs les plus prudents n’ont rien à craindre, tandis que les amateurs de vitesse risquent de recevoir rapidement un avis de contravention dans leur boîte aux lettres.

Radar de chantier

C’est un appareil aussi appelé radar autonome ou radar déplaçable, conçu pour garantir la sécurité routière dans les zones de travaux. Ces endroits, souvent signalés par des panneaux et des marquages temporaires, imposent des limitations de vitesse plus strictes pour protéger les ouvriers et les usagers.
Ce radar de marque MESTA FUSION 2 ou VITRONIC POLISCAN traque les excès de vitesse avec une précision redoutable, et il ne laisse rien passer.

Technologie de pointe

Utilisant la technologie LIDAR (Light Detection And Ranging), le radar chantier :

– fonctionne grâce à des faisceaux laser capables de mesurer en temps réel la vitesse des véhicules et leur position
– il couvre une distance allant de 10 à 75 mètres,
– avec une précision optimale entre 20 et 50 mètres

Ce n’est pas tout : il distingue même les types de véhicules, qu’il s’agisse de voitures, motos ou poids lourds. Sa capacité à identifier les catégories permet d’appliquer des règles adaptées, car les limitations peuvent varier selon le type de véhicule.

Entièrement automatique

Ce radar capture les excès de vitesse sans intervention humaine. Lorsqu’un conducteur appuie un peu trop sur l’accélérateur, le radar enregistre plusieurs informations : vitesse, date, heure, lieu et caractéristiques du véhicule.
Ces données sont ensuite transmises au centre national de traitement, qui se charge de l’envoi des amendes

Généralement, les marques PARIFEX ou MILIA GATSO, spécialisées dans ces équipements, fournissent des radars ultra-performants pour ce type de mission.

Les radars millia gatso sont des équipements de pointe, comme des radars fixes, mobiles, et même des systèmes capables de surveiller plusieurs voies de circulation en simultané. Leur technologie est utilisée notamment dans les zones sensibles comme les chantiers ou les intersections dangereuses.

Où est-il positionné ?

On trouve les radars chantiers principalement sur les autoroutes, les routes nationales, ou dans des zones où des travaux d’infrastructure sont en cours. Ils sont souvent annoncés par des panneaux pour rappeler aux automobilistes la nécessité de ralentir. Ces dispositifs ne se contentent pas de surveiller : ils jouent un rôle clé dans la prévention des accidents, surtout lorsque les configurations routières sont modifiées.

En somme, le radar chantier n’est pas là pour embêter les conducteurs, mais bien pour garantir la sécurité des ouvriers et des usagers. Son efficacité repose sur une technologie avancée et une automatisation totale, qui permettent de réduire les comportements dangereux. Alors, même si ces radars ne sont pas les amis des amateurs de vitesse, ils sont indispensables pour des routes plus sûres.

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Radar double sens

Un œil dans chaque direction

Le radar double sens ne se contente pas de surveiller les véhicules qui arrivent face à lui. Il flashe aussi ceux qui s’éloignent. Installé sur des routes nationales, des voies rapides et certaines départementales, il traque les excès de vitesse dans les deux directions, même sans séparation centrale. Plus question de ralentir juste devant lui avant d’accélérer une fois dépassé, ce dispositif capte tout.

Comme tout radar routier, il verbalise automatiquement les infractions. Selon son orientation, il capture la plaque d’immatriculation par l’avant ou par l’arrière.
Problème : si le véhicule appartient à une entreprise ou si plusieurs personnes l’utilisent, l’identification du conducteur peut devenir un casse-tête. 

Une technologie qui voit tout

Le radar double sens utilise un faisceau radar Doppler pour mesurer avec précision la vitesse instantanée des véhicules en mouvement. Une onde électromagnétique est envoyée, rebondit sur la carrosserie et revient au capteur. En analysant la différence de fréquence entre l’émission et la réception, il détermine la vitesse réelle.

L’appareil fonctionne sur mât fixe, souvent au bord de la chaussée, ou sur un portique suspendu au-dessus des voies. Certains modèles plus récents surveillent plusieurs voies simultanément, peu importe la direction des véhicules. De jour comme de nuit, par temps de pluie ou en plein brouillard, il reste opérationnel.
Son flash infrarouge invisible évite les coups de frein brusques des conducteurs qui tenteraient d’échapper au cliché.

Qui fabrique ces radars ?

Les radars fixes de type double sens sont développés par plusieurs entreprises. Parmi les modèles les plus répandus, on trouve le MESTA 210C de Parifex, un dispositif capable de contrôler jusqu’à quatre voies à la fois. Il peut différencier une voiture d’un poids lourd ou d’un deux-roues et appliquer la limite de vitesse correspondante.

Dès qu’une infraction est détectée, la preuve est envoyée à l’ANTAI. Un algorithme vérifie les informations avant d’émettre la contravention au propriétaire du certificat d’immatriculation. En cas d’erreur, le dossier est automatiquement annulé. Sinon, le conducteur reçoit son avis avec une photo horodatée et géolocalisée.

Avec ce type de contrôle radar, il devient bien plus difficile d’échapper à la vigilance des forces de l’ordre. Flasher à double sens, c’est s’assurer qu’aucun excès de vitesse ne passe entre les mailles du filet.

Radar feu rouge ou radar de franchissement de feu tricolore

Le radar de franchissement de feu tricolore surveille les conducteurs trop pressés qui tentent de griller un feu rouge. Installé aux intersections, il détecte ceux qui s’engagent malgré l’interdiction. Pas de place pour l’hésitation : si les roues dépassent la ligne d’arrêt alors que le feu est rouge, c’est trop tard.

Ce dispositif verbalise automatiquement chaque infraction. Contrairement aux radars de vitesse, il ne flashe pas si le feu est orange ou si le véhicule s’arrête après avoir légèrement dépassé la ligne. Il sanctionne uniquement un franchissement complet au moment où le feu est déjà rouge.

Un fonctionnement redoutablement précis

Le radar feu de rouge repose sur des capteurs électromagnétiques placés sous la chaussée, juste avant la ligne d’arrêt. Dès que le feu passe au rouge, le système s’active.
La verbalisation a lieu en deux temps : 

– si un véhicule roule encore à ce moment-là, il déclenche une première photo. 

– une seconde image est prise quelques mètres plus loin pour prouver que le véhicule a bien traversé l’intersection.

Certains modèles intègrent une fonction radar de vitesse, capable de contrôler simultanément les excès. Un conducteur trop rapide qui passe au vert ne sera pas inquiété, mais s’il accélère pour franchir un feu orange à la dernière seconde, il risque d’être pris en défaut.

L’installation de ces radars routiers se fait sur un poteau, généralement bien visible. Certains sont même annoncés par un panneau. Impossible de les rater, mais cela n’empêche pas tous les automobilistes d’être pris au piège.

Des infractions enregistrées et vérifiées avant sanction

Une fois l’infraction détectée, le système enregistre la preuve sous forme de clichés horodatés. Un algorithme analyse la situation et confirme que le véhicule a bien franchi le feu rouge. Si un doute existe, l’amende n’est pas envoyée.

Plusieurs marques fabriquent ces équipements. Le MESTTA 210C ou encore le GATSO GTC GS11 font partie des modèles les plus répandus. 

Avec cette technologie, les infractions aux feux rouges ne passent plus inaperçues. Plus de passage en force, ni d’accélération pour éviter l’attente. Désormais, chaque infraction est captée, analysée et, si nécessaire, sanctionnée.

Radar Tourelle

Un œil bien perché sur la route

Le radar tourelle, c’est cette grande boîte grise montée sur un mât qui scrute la circulation avec une précision redoutable. Son job ? Contrôler la vitesse des véhicules, mais pas seulement. 
Contrairement aux vieux radars automatiques, il est capable de détecter plusieurs infractions en même temps : feux rouges grillés, téléphone au volant, dépassements dangereux, et même le non-respect des distances de sécurité. Ce n’est pas juste un boîtier qui flashe, c’est un véritable agent de la circulation… en mode 100% automatique.

Côté installation, ces radars sont perchés à plusieurs mètres de hauteur, bien visibles (ou pas, selon l’angle) et surtout bien protégés. Impossible de les vandaliser aussi facilement que les anciens modèles. 

Un autre détail important : toutes les tourelles ne fonctionnent pas en permanence. Certaines ne contiennent que des boîtiers vides, des radars leurre, histoire de dissuader sans forcément verbaliser. Un peu comme un jeu de hasard : radar actif ou pas ?

Un contrôle qui ne rate rien

Le fonctionnement repose sur une technologie de capteurs laser, capable d’analyser plusieurs véhicules en simultané, sur plusieurs voies et dans les deux sens. Pas besoin d’être aligné pile dans l’axe : la machine détecte les plaques et identifie les véhicules sans difficulté. Un flash infrarouge, invisible à l’œil nu, capture l’instant décisif sans éblouir.

Pour mesurer la vitesse, il utilise un faisceau laser qui calcule le temps mis par un véhicule pour franchir plusieurs points de contrôle virtuels. C’est rapide, précis et inattaquable. Une fois l’infraction constatée, les images et les données sont envoyées à un centre de traitement automatisé, où une vérification est effectuée avant d’envoyer l’amende. Inutile d’espérer un flou artistique : la photo est nette et le dossier béton.

Des appareils redoutables signés par des marques bien connues

Les radars tourelles en France sont fournis par des fabricants spécialisés comme Parifex, Idemia ou encore Gatso. Ces entreprises conçoivent des modèles capables d’évoluer avec le temps, grâce à des mises à jour qui améliorent la détection. Autrement dit, si aujourd’hui il surveille la vitesse et les feux rouges, demain il pourrait très bien analyser encore plus de comportements à risque.

Avec leur design sobre mais imposant, ces radars ne passent pas inaperçus. Pourtant, leur vraie force, c’est leur capacité à remplacer plusieurs dispositifs à la fois. Un seul appareil peut couvrir toute une intersection ou plusieurs voies sur une autoroute. Moins de matériel, plus d’efficacité.
Et côté fiabilité, ils sont testés pour fonctionner par tous les temps, de jour comme de nuit. Aucun véhicule n’y échappe, qu’il soit en excès de vitesse ou engagé à un feu rouge au mauvais moment.

Pour rappel, les services de la Sécurité Routière a opté pour le remplacement progressif des radars tronçons par des radars tourelles, jugés plus modernes et moins coûteux.