Les radars automatiques : un fonctionnement autonome

Tous les radars ne fonctionnent pas de la même manière. Les radars automatiques, par exemple, sont conçus pour fonctionner en toute autonomie une fois installés. 

Leur rôle ? Détecter les infractions et transmettre directement les informations nécessaires, comme les photos et la vitesse mesurée, au centre de traitement des infractions, l’ANTAI. 

Pour en savoir plus sur tous les radars vitesse

Parmi ces dispositifs, plusieurs types se démarquent :

  • Les radars fixes, que l’on retrouve dans des cabines le long des routes, mesurent la vitesse des véhicules qui passent devant eux. Vous les avez sûrement croisés sur l’autoroute ou à l’entrée des agglomérations.
  • Les radars tronçon, eux, vont plus loin. Ils calculent la vitesse moyenne d’un véhicule entre deux points précis. Impossible d’accélérer sur un court segment pour éviter d’être flashé : c’est tout le trajet surveillé qui compte.
  • Les radars de feux tricolores se concentrent, quant à eux, sur le respect des feux rouges. Dès qu’un véhicule grille un feu, le radar capture la scène en photo.


Ces dispositifs n’ont pas besoin d’intervention humaine après leur installation. Ils travaillent 24/7, même dans des conditions difficiles comme la nuit ou par mauvais temps. Un exemple bien connu en France est celui des radars Mesta 210C, capables de flasher plusieurs voies en même temps.

Les radars semi-automatiques : une gestion humaine

Contrairement aux radars fixes, les radars semi-automatiques nécessitent une intervention humaine pour leur installation ou leur déplacement. On les trouve souvent dans des véhicules banalisés ou sur des trépieds.
Ce sont les radars que l’on redoute en croisant une voiture banalisée garée sur le bas-côté.

Ces dispositifs mesurent la vitesse de manière automatique, mais leur emplacement n’est pas permanent. Ils permettent une grande flexibilité dans les contrôles, s’adaptant aux zones à risque ou à des campagnes spécifiques.
Les radars mobiles nouvelle génération (RMNG), comme ceux utilisés par les forces de l’ordre, sont un bon exemple. Installés dans des voitures en circulation, ils contrôlent la vitesse des véhicules autour d’eux, que ce soit en stationnement ou en mouvement.

En outre, les forces de l’ordre peuvent déplacer ces radars de manière stratégique, augmentant ainsi leur efficacité. Si vous pensiez qu’ils étaient tous au même endroit, détrompez-vous : leur but est d’être imprévisibles.

Les radars manuels : des contrôles ciblés

Enfin, il existe les radars manuels, qui nécessitent une intervention complète de la part des agents. Ces dispositifs, comme les jumelles laser ou les radars portatifs, demandent à l’opérateur de viser directement un véhicule pour mesurer sa vitesse.

Ces radars sont souvent utilisés pour des contrôles ponctuels ou dans des zones spécifiques, comme à proximité des écoles ou dans des zones limitées à 30 km/h.
Leur principal avantage est leur flexibilité. Un agent peut décider en temps réel de cibler un véhicule précis. Vous avez sans doute déjà vu ces dispositifs lors de campagnes de sensibilisation ou de prévention.

Un exemple emblématique est celui des jumelles laser de la marque LTI (Laser Technology Inc.), capables de mesurer des vitesses à grande distance avec une précision impressionnante. Ces outils permettent également de détecter d’autres infractions, comme l’utilisation du téléphone au volant.

Des radars pour chaque situation

Au final, les différents types de radars – automatiques, semi-automatiques et manuels – ont chacun un rôle bien défini.
Les appareils radars automatiques surveillent en continu et sans relâche des zones stratégiques comme les autoroutes.
Les semi-automatiques, eux, s’adaptent rapidement aux besoins des contrôles mobiles.
Enfin, les radars manuels restent des outils incontournables pour des interventions ciblées ou des campagnes spécifiques.

En circulant, on est donc surveillé à différents niveaux : 

– en zones urbaines, les radars de feux tricolores ou fixes prennent le relais ; 
– sur les routes secondaires, un radar mobile peut se cacher au détour d’un virage ;
– et sur l’autoroute, les radars tronçon suivent chaque kilomètre. 

Rester vigilant au volant, c’est non seulement éviter une amende, mais surtout garantir sa sécurité et celle des autres.